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65. Ho, Amour !

Publié le par Yoann GORVAN

Ho, Amour !
Pourquoi es-tu si cruel
Avec un homme au cœur de velours
Qui ne peut vivre sans elle ?

Elle est mon univers
Mon paradis et mon enfer
Mon soleil et ma lumière
Ma terre, mes montagnes et mes mers

Tout ce qu'elle a pour moi
Toi tu ne les as pas :
Un cœur pour m'aimer
Et sa gentillesse pour me consoler.

Ho, Amour !
Pourquoi es-tu si cruel
Avec moi, depuis toujours
Alors que je ne peux vivre sans elle ?

Depuis que je suis né
Tu ne m’as pas accordé
Un seul instant de bonheur
Avec celle qui pourrait être mon âme sœur

Au bout d'un an
Tu me l’as retirée
Sans me laisser le temps
De tout lui avouer

Alors que j'avais espéré
Que pour une fois tu fasses preuves de bonté
Et bien vouloir me laisser
Un petit peu plus de temps pour l'admirer.

Cependant comme au paravent
Tu ne m’as guère laissé plus de temps.
Mais que faire
Quand l'amour est un véritable désert ?

Mais « sa » véritable intensité
N'est-elle pas celle que l'on découvre
Après plusieurs années d'un amour partagé
Et d'un cœur qui s'ouvre ?

Un jour, peut-être serais-je aimé
Mais d'ici là l'amour me fuis
En courant à grandes enjambées
Comme si j'étais un ennemi.

Ho, Amour !
Pourquoi me laisses-tu toujours
Un temps si court
Ce qui le rend si lourd ?

Mon pauvre cœur
Sans elle se meurt
Sans elle à mes côtés
Je suis désespéré.

Si seulement tu pouvais
Un jour où je pourrai
Tout simplement te pardonner
A moi te dévoiler

Tu m'ignores
Mais s’il n'y avait que cela encore.
Tu me renies
Dans ce cas, tant pis

Je trouverais l'amour sans toi
Même si tu ne m'aides pas
Car je préfère être renié
Plutôt qu'être délaissé

Ho, Amour !
Pourquoi es-tu si cruel
Après nos discours
Si exceptionnels ?

Elle me manque tant !
Alors pourquoi me l'as-tu reprise ?
Elle me soignait en m'écoutant
Lorsque j'avais les idées grises

Elle et moi nous nous aimions
Nous étions ce que nous étions
Nous nous ressemblions
Et nous nous comprenions

Mais tu ne l'as pas entendu comme cela
A cause de toi j'en suis las
De tout l'amour que j'ai perdu
Et de celui que l'on ne m'a jamais reconnu.

Si tu m'avais laissé avec elle
Je n'en serais pas là
Mon cœur s'envolerait telle une hirondelle
Monterais très haut, et ne redescendrait pas

L'amour me fait planer
Même sans ailes
L'amour me fait rêver
En pensant à elle

Alors, même sans l'Amour
Il m'est possible d'être heureux
Tant que l'amour existera toujours
De toi je serais toujours amoureux

Ho, Amour !
Toi qui avec moi a toujours été cruel
Il me reste à vivre de beaux jours
En étant amoureux d'Elle.

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