79. Adieu
Les paupières lourdes
Et le cœur léger
Dans une cacophonique sourde
Je me sens m'en aller
Le cœur brisé
D'une flèche transpercé
Abandonné par ses battements
Il n'est plus qu'un ruisseau sanglant
Ruisseau qui au fil du temps
Laissant ses rives aux quatre vents
Emporte avec lui
Les dernières lueurs de la nuit
Rives desséchées
Par toutes végétations désertées
Colorées de vermeil
Du temps de son éveil
Ruisseau disparu
Aillant souffert du temps
Ruisseau à jamais perdu
Aillant souffert des gens.