102. Pierres précieuses
Depuis l’aube du crépuscule
L’Homme s’agite et gesticule
Avec l’espoir de rattraper
Ce qu’il n’aura pu posséder
Il est parti en fier guerrier
A la conquête de la terre
A l’assaut de ces espaces verts
Et de ses mains les balayer
Puis il est allé vers la mer
Qui jamais ne s’est laissée faire
Conservant une teinte bleue
Qui se refléta dans les cieux
Puis il tenta de conquérir
Le vide, l’air, le vent et le ciel
Mais ne parvint à obtenir
Ce doux rayon au goût de miel
Il choisit donc de semer
De très imposants champs de blé
Qui resplendirent le décore
D’une somptueuse teinte or
Afin de se moquer des cieux
L’Homme creusa profond la terre
Et ressorti d’entre ses serres
Un bloc de minerai très précieux
Fait pour concurrencer les cieux
Que l’Homme ne pouvait posséder
Bleu était le minerai précieux
Que profond nous avions cherché
Le bleu de ce minerai précieux
Fait pour concurrencer les cieux
Égale l’or des champs de blé
Que l’Homme a disséminé
Si le saphir est pour tes yeux
Et si l’or est pour tes cheveux
L’émeraude est pour ton corps
Qui rassemble tous ces trésors