88. Regard
Le regard perdu dans l’horizon
Le corps au gré des vents
Balayé par leurs chants
Et parcourut de frissons
Le regard vide, l’air absent
Les souvenirs en pagaille
Les sentiments qui mitraillent
Tel un brasier au foyer ardent
Le coeur perdu dans le désespoir
Accablé par ton absence
Exigeant ta présence
Il voudrait tellement te revoir
L’esprit emmuré de tristesse
S’isole au plus profond de ses abysses
Se laisse emporter par sa détresse
Et ne remarque pas le lys
Et moi au milieu de tout ça
Je pense encore à toi
Alors je me laisse aller
Et commence à déclamer
« Face à la mère de la nuit
Aux portes de la folie
Et au silence qui est roi
Je suis fou de toi ».