89. Astre de la nuit
C’est quand le soleil s’éteint
Que l’astre de la nuit se révèle
Il revient de loin
Pour passer la nuit avec elle
Ils se retrouvent chaque nuit
A coter du vieux chêne
Qui sans un bruit
Veille sur la plaine
Cet astre lumineux
Qui de ses couleurs
Éclaire les cieux
Et en montre sa grandeur
Vit la nuit auprès de sa belle
Et la quitte au matin si cruel
Qui de ses mille feux
Les faits malheureux
Ce n’est qu’à la fin du soir
Après un long désespoir
Que ces deux êtres se retrouvent
Protégés par la louve
Le destin les as maudits
Leurs interdisant à jamais
L’un à l’autre d’unir leur vies
Tel qu’on le leur a instruit
Mortelle est cette belle
Qui à cet astre a tout promis
Malgré son destin cruel
Elle lui a donné sa vie
La belle a fanée
Son amour c’est envolé
Ses craintes se sont dissipées
La vie l’a quittée
L‘astre de la nuit est tombé
Il ne saura jamais se relever
Il recherche pourtant encore
Sa belle qui a quitté le décor
La louve n’est plus
Le vieux chêne s’est éteint
De l‘amour de son élue
Il ne lui reste plus rien.